Description
On 21 January 2019, as part of the VIVAT LA DANSE festival, the duo Puce Moment proposed the first diffusion of their scores written for the mechanical organs of the Café des Orgues d’Herzeele. The Café des Orgues is a mythical place. A banal bistrot storefront in a town of just over a thousand inhabitants on the road to Dunkirk, which we don’t doubt that the back room hides the most singular dance floor in the corner if not much further. On three of the four walls surrounding the floor, enthroned three great mechanical organs of the famous Belgian brand Mortier. Every Sunday, the room is open to the public made of faithful zealous not missing a weekend except for a hip operation, young people driven by curiosity as much as the simple desire to eat a carbonade-fries while drinking a Flemish beer, large families and lovers of all kinds of folk dance music.
FR :
Le 21 janvier 2019, dans le cadre du du festival VIVAT LA DANSE du Vivat d’Armentières, le duo Puce Moment proposait la première diffusion de leurs partitions écrites pour les orgues mécaniques du Café des Orgues d’Herzeele. Le Café des Orgues est un lieu mythique. Devanture de bistrot qui paie pas de mine, dans une commune d’un peu plus d’un millier d’habitants sur la route de Dunkerque, dont on ne se doute pas que l’arrière salle cache la plus singulière piste de danse du coin si ce n’est de bien plus loin. Sur trois des quatre murs entourant le parquet, trônent trois grands orgues mécaniques de la célèbre marque belge Mortier. Tous les dimanches, la salle est ouverte au public fait de fidèles zélés ne ratant pas un week-end sauf pour une opération de la hanche, de jeunes venus mus par la curiosité autant que par le désir simple de manger une carbonade-frites en buvant une bière flamande, de familles nombreuses et d’amateurs de tout poil de musiques de genre.
Quelle idée somptueuse donc que d’avoir pensé puis proposé la création d’une œuvre inédite jouée sur ces orgues pour faire danser la foule présente ce jour-là. Une composition qui se danse, c’était l’enjeu, où la rythmique emporte jusqu’à s’y perdre et qui s’écoute jusque dans les micro-détails des sons de cette machine sonore gigantesque, aux grains et textures toujours plus organiques. Une suite de pièces brutes, répétitives et entêtantes qui prennent une dimension particulièrement fortes d’être jouées sur ces orgues limonaires. Comme si un orchestre comeladien jouait du Steve Reich dans un fest-noz déterritorialisé chez les flamands pour faire danser des amateurs de musique électronique allemande.
Listen here: https://vertpituitelabelle.bandcamp.com/album/org